Suspendre son jugement pour vivre en paix

Bonjour,
Petit article ce jour sur un bon vieux fonctionnement qui nous pourrit la vie et empêche d’avancer : Le jugement !
Dans notre quotidien, on formule des jugements tout le temps. C’est un mécanisme humain normal : se juger et juger les autres.
Bien souvent ces jugements, qu’il soient négatifs ou positifs sont formulés de manière inconsciente.  C’est notre mode de fonctionnement pour évaluer tout ce qui nous entoure :

  • est-ce bien ? ou mal ?
  • suis-je en danger ou  en sécurité ?
  • est-ce une situation connue ou inconnue ?
  • Est-ce bon ou moins bon ?

1- Mais pourquoi avons-nous besoin de juger ?

Tout simplement dans le but de nous protéger. Enfin, c’était surtout le cas dans à l’ère primitive où tout était source de danger.
Mais dans notre vie actuelle, nous avons tendance à juger toutes les personnes que nous croisons :

  • sur leur apparences,
  • sur leur façon de s’ habiller : quelle marque, quel style, quelles couleurs…
  • leur comportement au travail, en société : comment mon collègue traite ce dossier, où part t’il en vacances…
  • leur choix dans la vie : quelle voiture, quelle maison, comment ma voisine fait son tri, comment fait t’elle pour arriver à l’heure au travail après avoir déposé les enfants…

Le but de tout cela ? se comparer. Parce que se comparer nous permet de savoir s’il on est différent ou si nous faisons partie de la même tribu. Et si c’est la même tribu, c’est que l’on peut faire confiance.
Comment je me positionne par rapport à ces personnes ? Et ce que leurs choix valident les miens et est-ce que du coup, je fais les bons choix  ?

2- Mais qu’est ce que le jugement apporte dans mon quotidien ?

Emettre des jugements sur les autres, c’est se mettre en opposition avec eux . C’est eux VS moi.
Le rapport a un fond d’hostilité, de rapport de force.  Alors, on peut se sentir supérieur si l’on se juge meilleur dans telle situation mais à la longue, on n’est pas vraiment à l’aise car tôt ou tard, on se sentira dans une situation d’infériorité. L’un ne va pas sans l’autre. La comparaison engendre le rapport de force, l’animosité, des situations de stress et de conflits avec soi d’abord, puis avec les autres.

3- Comment changer cela ? Comment se défaire du jugement permanent ?

femme libre
Ne pas juger, ne veut pas dire qu’il faille être d’accord avec tout. Ne pas juger ne veut pas non plus dire que l’on a pas d’opinions ou que l’on est faible… Il  a une différence entre : avoir ses goûts et faire des choix pour soi et plaquer ces même gouts et choix sur les autres ! Vous me suivez ? 🙂
Apprendre à ne pas juger, c’est aussi, se faire confiance. Gérer ses peurs. Peurs d’être différent, de ne pas entrer dans une norme. Mais quelle norme ? Quelle différence ? Et puis, sur quoi se fonde t’on pour juger ?
Voici quelques conseils, que j’applique au maximum dans mon quotidien pour m’entraîner à moins juger et profiter de la légèreté de la vie :

1- Je remarquer les jugements quand ils arrivent !

Il faut les observer. « Ah tiens un jugement » et être en capacité de rester objectif : tiens mon collègue termine à 17h30, au lieu de …, il s’en va encore une fois plus tôt que les autres. Mais quel est le rapport avec moi ? Je n’ai qu’à m’organiser différemment pour sortir aussi à 17h30. Ou je peux aussi me dire : Et alors ? Qu’est ce que cela peut me faire. Est-ce que cela va changer quelque chose à ma vie ? Ainsi, je passe à autre chose et je ne laisse pas mon petit vélo intérieur s’installer et continuer à ruminer.

2- Est ce que mon jugement est nécessaire ?

Suis-je obligé d’arbitrer ? Par exemple :  vous travaillez sur un projet en équipe.  Et quelqu’un ne respect pas le process que vous aviez donné. Au lieu de vous dire : « c’est un rebel, il ne m’aime pas »  et aller au conflit, peut-être pouvez-vous lui demander s’il y a quelque chose qu’il n’a pas compris.  S’il a eu une meilleure idée. Et ensuite vous pouvez réagir. Cela vous oblige à ne pas réagir avec votre ego, mais d’accepter qu’il n’y a pas un seul process, une seule vérité… Du coup, moins de jugement, et moins de pensées négatives et de sentiment d’infériorité.

3- J’abaisse le son du jugement.

Je le met en sourdine pour ne pas qu’il me pollue et que je puisse passer à autre chose. C’est le retrait des sens, pratyhara en Yoga. Avancer sans se laisser déconcentrer par le bruit de nos pensées, le jugement…

4- Qu’est ce que j’obtiens à ne plus juger ?

Une vie apaisée. Des rapports avec soi et les autres plus facile, plus fluide. On est moins dure avec soi, plus tolérant avec les autres et surtout on libère de la place mentale pour du créatif et du positif !
Alors à la suite de cette lecture,  je vous souhaite d’observer vos jugements et de vous demander si c’est utile ou pas.
Si cela vous empêche d’avancer ou pas. Et puis, vous savez, la méditation, la pratique du Yoga peut vous aider à travailler tout cela ! 😉

A vous de jouer !

Bercée entre la danse classique, la gymnastique sportive, et le yoga, Julie Ferrez est une passionnée de sport et de développement personnel. Elle a fusionné ses disciplines pour élaborer le meilleur programme en ligne de remise en forme pour toutes les femmes qui ont envie d’être bien dans leur peau ! Coach pluridisciplinaire, auteure et chroniqueuse, elle officie depuis plus de 10 ans dans l’émission Télé-matin - après avoir été Manager Fitness pour le palace parisien "Le Ritz". Elle s’occupe entre autres de la remise en forme et du bien-être des personnalités publiques depuis près de 13 ans.

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